mercredi 20 juillet 2011

lundi 18 juillet 2011

It ain't me babe



Voilà la plus belle version de cette chanson. Plus belle que celle de Bob Dylan et de quiconque, chantée par Joan Baez :

dimanche 17 juillet 2011

Who killed Davey Moore



Voici la version de Bob Dylan en concert en 1963 :



Voici le dernier combat avec le coup mortel qui déclencha la blessure fatale à la moelle épinière :



Version française de Graeme Alwright :

samedi 16 juillet 2011

samedi 9 juillet 2011

Mr Tambourine Man




Le fameux rappel du Newport Folk Festival en 1965 :





Version studio des Byrds :



Pour voir Bob chanter les mots : hey Mr Tambourine man :

http://29.media.tumblr.com/tumblr_lg2gapv4WB1qb98uxo1_500.gif

vendredi 8 juillet 2011

mardi 5 juillet 2011

Like a Rolling Stone



Chanson originale :



Chanson chantée par jimi Hendrix en 1967 :



Voici maintenant une vision plus léchée de la chanson par Prost Production comme un espèce de Bob Dylan nettoyé de ses scories chanté par un chanteur qui respecte la tessiture vocale de Dylan :



Voici la prestation iconographique de Bob essayant d'imposer un band électrique en spectacle au festival Folk de Newport en 1965 :



Voici un cover de la chanson fait en France :


Like A Rolling Stone Eagle4 Live in Bannalec... par mrlbjones

A Hard Rain's A-Gonna Fall




Version de Edie Brickell



Version ancienne de Bob Dylan :



Version Symphonique de Bob Dylan :

dimanche 3 juillet 2011

Don't think twice it's all right



Voici une version chantée par un autre jeune homme, John Mayer :



Voici une ancienne et très belle version de Joan Baez à la BBC :

samedi 2 juillet 2011

Le studio du 161 W 4th Street et la fameuse marche sur Jones Street: Premier appartement de Bob Dylan à New York


Pour vous promener sur la rue grâce à Street View Cliquez sur les mots Google Maps :

Google Maps





C'est là qu'a été prise la photo mythique de l'album :



C'est l'une des pochettes de disques emblématiques des années 60. Une icône du Greenwich Village. Un photo facilement reconnaissable et romantique. Elle fut prise en février 1963 par une journée très froide. Dylan y louait un petit studio de deux pièces pour $60.00 par mois.

"La photo pour l'album The Freewheelin ' s'est fait un peu par hasard», se souvient Suze Rotolo (la jeune fille qui serrait le bras de Dylan).

"Bob mit les mains dans les poches de son jean et se pencha vers moi. Nous avons marché le long de la rue face à Jones avec Bleecker Street dans notre dos.

«La neige dans les rues était détrempée et sale à cause de la circulation. Don Hunstein, le photographe de Columbia Records se souvient. Dans certains des clichés il est évident que nous étions frigorifiés et Bob portait une veste légère. Mais l'image à obtenir était tout ce qui importait."



With God On Our Side Traduction



Voici la chanson dans une vidéo de réflexion avec l'inclusion des vers concernant la guerre du Vietnam (version 1980):

All Along the Watchtower Traduction



Pour entendre la chanson chantée par le Dave Matthews Band à Woodstock en 1999 :



La fameuse fonction que l’on appelle ‘’prophétique’’ de certaines chansons de Bob Dylan.

Permettez-moi d’être psychologisant . On peut se demander en quoi Dylan arrivait presque à résumer toute la pensée de son époque et en quoi la chanson All Over the Watch Tower est devenue presqu’un outil servant à prévoir l’avenir tout en analysant le présent.
Premièrement Dylan est un poète et un poète de son époque qui était une époque de changements : le paradigme des années soixante. Par définition un paradigme c’est le ‘’Weltanschauung’’ (la vision du monde). C’est une vision du monde collective que partagent les gens dans l'ensemble de leurs expériences, croyances et valeurs qui influencent la façon dont chaque individu perçoit la réalité et réagit à sa propre perception des choses. A partir de là on peut comprendre et non pas prédire mais prévoir l’avenir. Un paradigme tient compte des conditions sociales, économiques, scientifiques, technologiques, politiques, et culturelles dans lesquelles les gens vivent leur vie.
Un observateur des années soixante constaterait pour nous au Québec , un paradigme illustré par : (Voici une liste de Wikipedia, que j’ai complétée.)
• La guerre du Vietnam
• La révolution culturelle en Chine.
• La décolonisation de l'Afrique.
• L’ouverture aux religions védiques des Beatles et la méditation
• La mise en valeur des fragrances exotiques et l’ouverture aux sens (encens, patchouli, etc.)
• L’ouverture culinaire aux épices orientales
• La crise des missiles soviétiques à Cuba dans cet incident de la Baie des Cochons qui a fait passer l’Humanité au seuil de la guerre nucléaire
• La Guerre des Six jours
• La montée du nationalisme et la création du Parti Québécois
• L’éveil au patrimoine culturel québécois, au folklore et aux objets anciens
• Le Printemps de Prague
• La montée du mouvement de libération de la femme
• L’émancipation sexuelle et le refus grandissant de la morale sexuelle religieuse des catholiques québécois teintés de jansénisme à partir de celle des messieurs de Saint Sulpice
• La dénonciation de la pédophilie : à cette époque confondue avec l’homosexualité
• L’éveil au racisme et aux droits des noirs
• La révolution tranquille
• La Guerre d'Algérie
• La Création du Mouvement des non-alignés à Belgrade en 1961
• L’assassinat du président John F. Kennedy
• Mai 1968
• L’assassinat de Robert Kennedy
• L’Assassinat de Martin Luther King
• L’exposition universelle de Montréal (Expo 67)
• Le festival de Woodstock et la mort du mouvement hippie que préfiguraient celles de Jimmy Hendrix, Janis Joplin, et celle à venir de Jim Morrison en 1971
• L’essor du Rock and Roll et du Rock ainsi que du mouvement hippie presque mort né mais prenant 10 années à se disloquer en léguant ses concepts antimilitaristes du ‘’Peace and Love.’’
• L’éveil de la conscience écologique face au phénomène de la pollution
• Les changements religieux issus du Concile Vatican II à Rome
• Le recours aux drogues douces et aux drogues hallucinogènes
• La télé couleur
• La nouvelle éducation des enfants et le questionnement de Summerhill (Libres enfants de Summerhill d'A.S. Neill : éd. originale Hart Publishing, New York, 1960)
• Le cinémascope
• Le contrat entre l’Université McGill et la CIA sur le lavage de cerveau en utilisant le LSD
• La création du métro de Montréal et l’éveil à l’importance du transport en commun
• La création des grandes cités en agglomérant les petites municipalités (ex. Le 6 août 1965, le gouvernement du Québec fusionna les 14 municipalités pour créer Ville de Laval).
• Le pop art

Mais si on se basait uniquement sur le paradigme des années soixante, on pourrait difficilement prévoir la montée de l’informatique et la création d’Internet (bien que ARPANET ait vu le jour en fin 1968) car les premiers kits de micro-ordinateurs arrivent vers la fin des années 70 et la montée s’effectue au cours des années 80 avec les premières consoles de jeux et les PC.

C’est ce qui fait que plusieurs baby boomers éprouvent des difficultés à s’adapter aux ordinateurs et à Internet qui sont : hors paradigme pour eux et pourquoi ils doivent faire plus d’efforts intellectuels pour s’y adapter .

Cependant, tous les phénomènes portant sur la sexualité, la nouvelle spiritualité, les conflits inter raciaux, les guerres , l’émancipation de l’art, la politique, la découverte des autres cultures, les voyages, sont facilement compris et interprétés par les tenants de ce paradigme.

Arrivons-en à la psychologie. Freud comprenait que la conscience de chaque individu aux prises avec ses angoisses existentielles et ses questionnements se jouait sur deux scènes à la fois : le conscient et ‘’das Unbewuste’’ qu’on appelle de moins en moins l’inconscient mais beaucoup plus, le non dit ou le non exprimé qui appartient à une espèce de cavité plus sombre et plus nébuleuse. Dans Totem et Tabou Freud ira jusqu’à écrire : ‘’Nous postulons l’existence d’une âme collective.’’ Il parlait d’un ‘’sentiment’’ qui se transmettrait de génération en génération même si nous n’en avons pas pleinement conscience. Moreno, ira un peu plus loin en parlant de ‘’co-conscient’’ et de ‘’co-inconscient ‘’de groupe.

Il en résulterait par exemple, qu’aux USA on porte la honte de la mort de Kennedy, d’Emmett Till, du bombardement d’Hiroshima, du meurtre des ‘’sorcières’’ de Salem, de la fratricide Guerre Civile, depuis des générations et pour des générations à venir sans être toujours capables ou en mesure de la nommer, c’est-à-dire, de la réactualiser verbalement dans le présent.

Un poète comme Dylan n’avait qu’à fermer les yeux, se concentrer, pour que monte en lui, les tensions que sa société portait sans les exprimer au jour le jour puisqu’elles appartiennent à ‘’l’inconscient collectif’’ comme le disait Jung : ce non dit sociétal (cette espèce de cavité collective plus obscure que le champ de la conscience mais que tous les occupants d’un paradigme donné portent en eux comme un héritage de grande famille collective et des blessures ancestrales transmises d’une génération à l’autre). Dylan serait donc une antenne parabolique comme le sont en général les artistes et les poètes.

Une fois qu’une chanson a été utilisée pour canaliser une angoisse existentielle sociétale, une fois qu’elle devient la concrétion calcaire, la cristallisation des angoisses à partir de la nappe phréatique d’une société donnée, qui exprime en fait, son non-dit, son inconscient collectif, son co-inconscient, elle est en mesure d’exprimer toutes les angoisses existentielles sociétales que transportent tous les paradigmes successifs dans des situations semblables, tant que les paramètres technologiques demeurent transposables ou virtuellement les mêmes.
C’est donc facile d’appréhender le prévisible par simple construction géométriques à partir des acquis d’un paradigme précédent. On dira à ce moment là que la chanson est prophétique : qu’elle prédit l’avenir alors qu’elle est dans les faits, le moule en polymère flexible des empreintes des traumatismes du paradigme précédent transposés sur ceux d’un paradigme donné.

Voyez comme tout devient simple. Prenons la symbolique, de la chanson All along the watchtower de Dylan qui est une chanson paradigmatique, un archétype.
Maintenant prévoyons la chute des tours du WTC à partir de la symbolique de cette chanson puisque tous les éléments reliés aux conflits sociaux, inter raciaux et militaires appartiennent à la fois au paradigme des années soixante et celui des années 2000-2009 car ils en partagent la même zone d’inconscient collectif ce qui fait que les symboles de la chanson deviennent un outil de prévisibilité.
Les Juifs de l’Ancien testament aurait simplifié le tout (sans la grille d’analyse paradigmatique) en déclarant à qui veut l’entendre que Dylan était un prophète :

Les deux protagonistes de la chanson (le bouffon et le voleur) deviennent chacune des tours du WTC : le bouffon constatant les tribulations économiques à venir et le voleur, la conscience de l’exploitation économique des zones pétrolières et l’exploitation du tiers monde par les superpuissances. Ils entendent tous deux le chat sauvage hurler (qui devient ici القاعدة Al-Qā'ida, « la Base » qui réagis aux tensions en se servant du potentiel d’agressivité développé de révoltes issu de l’extrémisme religieux musulman et du concept de martyrs kamikazes).
Les deux chevaliers qui viennent au loin sont les deux groupes de pirates de l’air qui prennent, chacun le contrôle d’un avion qui viendra s’écraser sur chacune des tours pour les faire s’effondrer tuant des milliers de civiles.
Donc un observateur distrait pourrait dire que Dylan avait inconsciemment prévu la chute des tours du WTC dans All along the watchtower.
D’autre part, ceux que nous qualifions d’illuminatis et de conspirationnistes ne sont pas tout à fait dans le tort tout en étant pourtant dans l’erreur, puisqu’en puisant dans ce même inconscient collectif, qui est essentiellement paradigmatique, ils perçoivent des dysfonctions dans les engrenages paradigmatiques qu’ils assimilent à un système machiavélique.

Or la pensée machiavélique est pour sa part, issue d’un traité politique (Le Prince) publié à partir de 1532, soit cinq ans après la mort de son auteur et qui est destiné à servir de grille d’analyse fondée sur la situation vécue en Italie par des individus aux prises avec des difficultés de gestion et de coordination politique de multiples principautés. Le prince est un traité de gouvernance ou de manipulation qui joue habilement sur les antagonismes des peuples et qui se sert de l’art de semer la division pour mieux régner.

Or ce qui mélangeant ici, c’est que le principe de diviser pour mieux régner est actuellement utilisé dans le paradigme actuel dans toutes les situations où la politique est semblable à celle de l’Italie lors de la Renaissance ( ex. : Jean Charest favorisant l’expression des idées de Amir Khadir à partir des médias, puisqu’elles sèment la zizanie menant à la démission des députés péquistes dans le dossier de l’Amphithéâtre de Québec (qui est lui-même relié à l’outil paradigmatique des Romains du 2ème siècle avant J-C. à partir du concept de Juvénal : ‘’du pain et des jeux’’, qui se maintiendra jusque sous Aurélien, pour calmer de nos jours,la grogne des Québécois face au refus d’une enquête publique sur l’industrie de la construction).

Dans le même ordre d'idées, on peut considérer l’action de la gauche ayant mené à la dislocation du Bloc au profit d’un NPD fédéraliste ou encore, des actions de la CIA qui recherchaient avec l’Université McGill, dans les années soixante, la mise au point d’une drogue de déprogrammation et de reprogrammation du cerveau à partir du LSD ou les actions de cette même CIA en Amérique du Sud auprès des forces d’opposition et des juntes militaires d’Amérique du Sud pour maintenir son pouvoir politique sur tout le territoire panaméricain.

Or l’erreur des conspirationnistes est de prêter à une volonté unique, planifiée, voulue, consentie, et articulée, des réflexes acquis qui appartiennent à l’inconscient collectif politique de l’Humanité depuis l’empire Romain. Ces réflexes sont transmis d’un paradigme à l’autre lorsque des situations semblables perdurent.

En fait nous possédons malheureusement, les mêmes réflexes de gouvernance que nos ancêtres et nous provoquons la transmission des mêmes blessures et des mêmes injustices.

Cela explique pourquoi dans une chanson prophétique comme All along the Watchtower, Dylan semble génial et frais comme une rose alors qu’il s’inspire dans la composition de sa chanson, du Chapitre 21 du Livre d'Isaïe (versets 5-9) qui n’était que l’analyse paradigmatique d’un homme qui avait vécu sous le règne d’Ézéchias et qui portait son regard sur le système de la déportation du peuple Juif à Babylone puis qui considèrait le retour de ce peuple et la reconstruction du Temple de Jérusalem selon les ordres du Roi achéménide Cyrus II, suite à la chute de Babylone.

En mots simples, utiliser, la grille d’analyse d’Isaïe équivaut à se mettre en bouche une formulation ''prophétique'' pour effectuer l’analyse de la chute de tous les grands empires militaires comme la chute du IIIe Reich, la chute de l’Empire Américain ou peut-être, celui de l’Empire de Chine dans 400 ans.

Les chansons de Bob Dylan sont paradigmatiques, voilà pourquoi, elles constituent pour moi, un sujet d’intérêt et de fascination. Bob Dylan n’est pas un génie, un voyant ou un visionnaire. C’est un artiste intelligent et intuitif qui ressent les choses de son époque et possède la faculté intellectuelle et artistique de pouvoir les exprimer de façon compréhensible. Il a été populaire pour être arrivé au bon endroit au bon moment, c’est-à-dire un inspiré qui pige dans l’inconscient collectif de l’Humanité comme tous les artistes et qui par la pertinence de son propos, est en mesure de catalyser une série de réactions en chaîne dans la mouvance d’une prise de conscience sociale. Il a sû transposer en poésie lyrique et en chansons, toute l'éthique judéo-chrétienne de son époque. Il a servi de courroi de transmission de cette éthique à une génération lyrique qui se servait de la musique pour véhiculer sa pensée bien avant Internet, le fax, les téléphones portables et la micro-informatique.

Avoir un intérêt aussi élevé pour d’autres artistes, je pourrais faire la même analyse à partir des chansons de Brel ou de Madame Bolduc puisqu’elles appartiennent toutes à un paradigme donné et en constituent une éloquente illustration.
Cependant j’aurais plus de difficulté à le faire à partir des chansons de Céline Dion qui sont tout autant paradigmatiques que les autres mais qui appartiennent à des strates géologiques variées issues d’auteurs compositeurs disparates utilisant chacun son propre système de pensée et de valeurs. Ce serait donc une charge de travail intellectuel incommensurable.

Pierre Castonguay

Maggie's Farm Traduction



Pour entendre la chanson chantée par Bob Dylan dans le cadre d'un concert bénéfice pour Live at Farm Aid en 1985 :



Voici la magistrale version de Rage Against the Machine :

Love Minus Zero - No Limits Traduction



Pour entendre cette chanson chantée par Joan Baez :

Girl from the North Country, Traduction de la Chanson de Bob Dylan



Pour entendre la chanson chantée par Bob Dylan :

Lecture de la traduction de Blowin' in the Wind de Bob Dylan



Pour entendre la chanson chantée par Bruce Springsteen :

The Death of Emmett Till Traduction et analyse




Voici la chanson de Bob Dylan dans un reportage :